Sanctions américaines ciblant la femme du juge Moraes liées à la condamnation de Bolsonaro

Sanctions américaines ciblant la femme du juge Moraes liées à la condamnation de Bolsonaro

Sanctions américaines visant la femme du juge Moraes

Les autorités américaines ont publié lundi des mesures restrictives à l’encontre de Viviane Barci de Moraes, épouse du juge Alexandre de Moraes, figure centrale de la Cour suprême du Brésil. Une entreprise liée à la famille est également visée par ces mesures. Ces sanctions entraînent le gel de l’ensemble de leurs avoirs détenus aux États‑Unis et interdissent à des ressortissants ou entreprises américaines de traiter avec eux, sous peine de poursuites.

Contexte et implications du dossier Bolsonaro

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de tensions entre Washington et les autorités judiciaires brésiliennes, après que Jair Bolsonaro a été condamné par une instance du Brésil. Le juge Alexandre de Moraes, chargé du dossier, est au cœur des échanges entre les deux pays, les États‑Unis l’accusant d’orchestrer une chasse aux sorcières. Elon Musk, autre figure liée à Donald Trump malgré des divergences, avait alors comparé le magistrat à Voldemort.

Condamnation de Jair Bolsonaro et suites judiciaires

Le 11 septembre, la Cour suprême du Brésil a condamné Jair Bolsonaro à 27 ans de réclusion, à l’issue d’un procès considéré comme historique, pour avoir cherché à se maintenir au pouvoir après sa défaite électorale face à Luiz Inácio Lula da Silva en 2022.

Inculpation d’un fils de Bolsonaro

Par ailleurs, le parquet brésilien a annoncé l’inculpation d’un des fils de Jair Bolsonaro pour entrave au procès de son père. Le député Eduardo Bolsonaro est soupçonné d’avoir fait pression sur des autorités judiciaires et d’autres pouvoirs en affirmant qu’il obtiendrait des sanctions « de la part des autorités américaines », selon le communiqué du parquet.