Poursuites abandonnées contre les fondateurs d’Emix dans l’affaire des masques Covid

Poursuites abandonnées contre les fondateurs d’Emix dans l’affaire des masques Covid

Contexte et décision du parquet zurichois

Après environ cinq années d’enquête, le Ministère public zurichois a abandonné les poursuites visant les deux fondateurs d’Emix Trading AG dans le cadre des accusations liées à la vente de masques Covid à des prix jugés excessifs et parfois de qualité contestable.

Des achats de luxe et des flux à l’international

À partir de mars 2020, au début de la crise sanitaire, la société aurait réalisé des acquisitions significatives, dont un yacht estimé à 5,5 millions de francs, une Ferrari à 2,5 millions et deux Bentley à 250 000 francs chacune. Pendant la pénurie de masques, le prix des unités était évoqué entre 8,50 et 9,90 francs, selon 20Minutes. La Confédération a acheté environ 700 000 masques; le reste a été exporté, principalement vers l’Allemagne, où le parquet local n’a pas ouvert d’enquête pénale.

Éclairage juridique et réactions

Selon le Ministère public zurichois, les faits ne permettent pas de démontrer que les fondateurs ont profité de l’urgence sanitaire pour fixer des prix excessifs. Pour les négociants du secteur, qui ont ensuite transformé leur société en société anonyme et l’ont déplacée à Zoug, cette évolution est présentée comme un soulagement.

Réaction officielle

Une porte-parole d’Emix a rappelé que les prix « correspondaient aux prix du marché à l’époque », et a ajouté qu’aucun acheteur n’aurait soutenu le contraire dans le cadre de l’enquête.

Éléments humains et procédure en cours

Un élément relayé par des médias évoque qu’un employé de longue date aurait récemment célébré un mariage somptueux. Par ailleurs, une procédure civile est encore en cours à Zoug, mais elle semble actuellement bloquée.