Incidents liés à des têtes de porc déposées devant des mosquées par des étrangers : une affaire de tensions et d’ingérence supposée

Une opération attribuée à des personnes étrangères et rapidement évacuée du territoire

Selon le Parquet de Paris, des individus de nationalité étrangère auraient déposé des têtes de porc devant plusieurs mosquées parisiennes, avant de quitter rapidement le territoire français. Ces faits suscitent des questions sur la volonté de provoquer des tensions au sein de la communauté nationale.

Les détails de l’incident et la traçabilité des suspects

Après une information relayée par BFMTV, le Parquet a confirmé qu’un agriculteur normand a signalé à la police avoir été approché par deux personnes souhaitant lui acheter une dizaine de têtes de porc. Selon ses déclarations, ces individus auraient utilisé un véhicule avec une plaque d’immatriculation serbe. Les enquêtes ont permis d’identifier ce même véhicule comme étant arrivé à Paris dans la nuit du 8 au 9 septembre, en provenance d’un territoire voisin.

Des traces en vidéo et l’utilisation d’une ligne de téléphone croate

Les autorités ont confirmé que les enregistrements de vidéoprotection ont montré deux hommes déposant ces têtes devant divers lieux de culte musulman situés dans le 15e, 18e et 20e arrondissements de Paris, ainsi qu’à Montreuil, Montrouge, Malakoff et Gentilly. De plus, le suivi d’une ligne téléphonique croate indique que ces suspects auraient traversé la frontière franco-belge peu après les faits, renforçant la piste d’un acte planifié à l’étranger.

Réactions et contexte politique autour de ces actes

La découverte de plusieurs têtes de porc, considéré comme impur dans la religion islamique, a provoqué une vive émotion dans la région parisienne. Ces déposes ont été signalées devant des mosquées, suscitant des réactions d’indignation et d’inquiétude au sein de la communauté locale. Le préfet de police, Laurent Nuñez, a évoqué la possibilité d’actions d’ingérence étrangère, rappelant des incidents antérieurs tels que des tags représentant des étoiles de David ou des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah, qui ont aussi été attribués à des tentatives d’intervention étrangère.